La liposuccion, également connue sous les termes de lipoaspiration ou liposculpture, se profile comme une technique efficace de remodelage corporel, suscitant un intérêt croissant en France. Initialement conceptualisée dans les années 1980 par le chirurgien français Yves Gérard Illouz, cette procédure, se classant en deuxième position des interventions de chirurgie esthétique les plus pratiquées dans l’Hexagone, représente une option autant pour les femmes que pour les hommes. Explorez avec nous les tenants et aboutissants de cette démarche, des zones éligibles aux résultats dans la durée.
Quelles parties du corps peuvent bénéficier de la liposuccion ?
Contrairement à une idée répandue, la liposuccion n’est pas une solution pour perdre du poids, mais plutôt une méthode ciblée pour éliminer les amas graisseux résistant aux régimes. Elle s’inscrit souvent en complément d’un mode de vie sain, incluant exercice physique et alimentation équilibrée. Les zones du corps éligibles à cette intervention sont diverses, englobant le ventre, la culotte de cheval, les poignées d’amour, les bras, les cuisses, les hanches, les mollets, les chevilles, la face interne des genoux, le dos, le cou pour éliminer le double menton, et même le visage, principalement au niveau des joues pour souligner l’ovale du visage.
Le déroulement de la liposuccion :
Une approche rigoureuse Avant l’intervention, une phase préparatoire est cruciale, incluant un bilan sanguin, une consultation avec l’anesthésiste et une entrevue avec le chirurgien plasticien. Un délai de réflexion de 15 jours est requis entre la consultation et l’opération. Au bloc opératoire, une petite canule reliée à un puissant aspirateur est insérée sous la peau pour aspirer les excès de graisse de différentes zones du corps. Les incisions, de l’ordre de deux à trois millimètres, laissent des cicatrices minuscules. La durée de l’intervention varie de 30 minutes à 2h30 selon la zone traitée, sous anesthésie générale. Les suites opératoires englobent une hospitalisation d’un à deux jours, avec une reprise rapide de la position debout. Les tiraillements, plus que les douleurs, sont généralement ressentis, et la reprise des activités normales intervient en 4 à 7 jours. Les résultats finaux se manifestent au bout de trois mois au minimum.
Le port du panty et autres considérations postopératoires
L’utilisation d’un panty, sorte de collant de contention, peut limiter les œdèmes et les ecchymoses postopératoires. Cependant, une contention inappropriée accroît le risque de phlébite et d’embolie pulmonaire. Si le port d’un panty est recommandé, il doit être long, s’étendant de la taille jusqu’au pied, confortable, bien ajusté mais pas excessivement serré. Le prix varie entre 50 et 100 euros selon les modèles, disponibles en pharmacie ou en ligne. À noter : l’exposition au soleil est à proscrire jusqu’à la disparition des ecchymoses pour éviter tout risque de pigmentation.
Le coût de la liposuccion
En France Il est important de souligner que la liposuccion n’est pas couverte par la Sécurité sociale, sauf en cas de justification médicale ou de séquelles d’accident. Les tarifs peuvent varier, avec une consultation chez un chirurgien esthétique oscillant entre 50 et 150 euros. Le coût global de l’intervention dépend ensuite de l’anesthésie et des zones à traiter.
La liposuccion : une option à considérer ?
La liposuccion peut être envisagée si vous présentez des rondeurs localisées, notamment après la ménopause ou liées à votre constitution. Cependant, certaines conditions doivent être remplies, comme une peau de qualité, souple et élastique. À l’inverse, elle peut ne pas être indiquée si vous souhaitez traiter la peau d’orange, si vous avez des varices, une peau distendue par des grossesses ou des régimes yo-yo, ou si vous cherchez une solution pour perdre beaucoup de poids. Des alternatives spécifiques sont également suggérées en cas de peau d’orange superficielle ou d’un excès de peau associé à l’excès de graisse.
L’efficacité de la liposuccion et la durabilité des résultats
L’une des préoccupations majeures concerne l’efficacité à long terme de la liposuccion. Selon une étude de 2015 portant sur la lipoaspiration abdominale, les effets sur la graisse et le poids sont transitoires, revenant à leurs niveaux initiaux six mois à deux ans après l’intervention. Cependant, si l’intervention est réalisée judicieusement sur des zones spécifiques, avec un poids stabilisé, et si le patient maintient une activité physique régulière, les résultats peuvent être durables. La liposuccion agit sur des réserves de graisse génétiquement programmées, réduisant le risque de réinstallation.
Risques, inconvénients et précautions à prendre
Il est crucial de comprendre que la liposuccion ne résout pas les problèmes de peau d’orange, de vergetures ou d’imperfections cutanées. De plus, l’effet de tôle ondulée peut survenir, généralement lié à l’utilisation de canules inadaptées. Les risques incluent des œdèmes et des ecchymoses post-traumatiques, tandis que les complications sévères comme l’embolie ou la phlébite sont extrêmement rares, sauf dans le cas de mégaliposuccions. Des mesures préventives, telles que le port de bas anti-thromboses et la gestion des variations hormonales, sont mises en œuvre pour minimiser ces risques. L’activité physique régulière après l’opération contribue également à maintenir des résultats optimaux.
En conclusion, la liposuccion, en tant que procédure de chirurgie esthétique répandue, offre des résultats positifs lorsque les critères appropriés sont respect