Réduire la graisse et éventuellement l’utiliser pour lisser et raffermir les fesses
Où se forme l’excès de graisse corporelle ?
Il existe des endroits sur le corps où la graisse s’accumule, formant des bourrelets adipeux que l’on ne peut pas éliminer avec n’importe quel régime ou programme sportif. C’est extrêmement persistant et constitue une sorte de réserve pour les temps difficiles.
Chez les femmes, il s’agit des « culottes de cheval », c’est-à-dire de la région du haut extérieur de la cuisse et de la taille ; chez les hommes, c’est également la taille. Des accumulations de graisse peuvent également se trouver à d’autres endroits, difficiles à s’en débarrasser : sur le ventre, à l’intérieur du haut des cuisses.
Contre un tel excès de graisse, seule la liposuccion (lipoaspiration) peut aider.
Objectif du traitement par liposuccion
L’objectif de la liposuccion, la lipoaspiration, est d’obtenir un corps bien sculpté et de mettre en valeur la forme du corps féminin ou masculin. Cela peut être réalisé. Les cellules adipeuses disparaissent. La condition préalable est que le patient collabore : en faisant de l’exercice et en adoptant une alimentation saine et adaptée.
Liposuccion contre les dépôts de graisse tenaces
Les cellules adipeuses se développent et gonflent différentes régions du corps : le haut extérieur et intérieur des cuisses, la taille, le ventre, etc.
Le sport et le changement de régime alimentaire peuvent résoudre une partie du problème. La partie tenace peut être éliminée par une liposuccion.
Il est intéressant de savoir que la liposuccion est en quelque sorte un traitement définitif, car les cellules adipeuses aspirées sont éliminées pour toujours. Quelques rares cellules demeurent sur place et peuvent stocker à nouveau de la graisse, mais en quantité beaucoup moins importante qu’avant la liposuccion.
La liposuccion n’est pas une autorisation pour manger sans contrôle ! Bien sûr, les mécanismes physiologiques après la liposuccion sont les mêmes qu’avant la liposuccion : les calories excédentaires sont stockées, puis elles cherchent un autre endroit. D’autres cellules adipeuses stockent de la graisse. Cela se produit seulement en cas de consommation alimentaire excessive.
Après la liposuccion, les amas graisseux sont éliminés et la peau à l’endroit traité est trop grande, par exemple sur le ventre, mais également sur d’autres zones. Elle recouvre alors moins de volume interne. En règle générale, la peau s’adapte à la nouvelle situation : elle se rétracte. Cela prend plusieurs semaines et nécessite l’aide d’un vêtement de contention.
Cependant, si le volume aspiré est très important et/ou si la peau est trop étirée, un resserrement supplémentaire est nécessaire.
Déroulement du traitement
Le tissu adipeux sous-cutané doit être préparé avant l’intervention, c’est-à-dire que les cellules adipeuses doivent être détachées avant la liposuccion. Pour cela, différentes méthodes sont utilisées : la tumescence, l’ultrason, le laser, le jet d’eau, la technique de vibration. Aucune n’est meilleure que l’autre, il est seulement important que le chirurgien maîtrise celle qu’il utilise.
Dans la méthode de tumescence, une solution est injectée dans la couche adipeuse. Ensuite, la liposuccion est réalisée. Des canules d’un diamètre de 3 à 4 mm sont insérées par de petites incisions et travaillées en éventail. Une fois l’aspiration terminée, la zone traitée est enveloppée d’un bandage épais pour recueillir le reste du liquide qui s’écoule par les sites d’incision. Si de grandes surfaces ont été traitées, le patient reste une nuit à la clinique pour observation, tandis que pour de plus petites zones, il peut rentrer chez lui et revenir le lendemain.
Les douleurs après une telle intervention sont légères, car une partie de la solution de tumescence reste initialement dans les zones traitées, les anesthésiant ainsi davantage.
Les cicatrices restantes se limitent aux sites d’incision et sont à peine visibles une fois guéries.
Immédiatement après l’intervention, une différence est bien sûr visible. Le résultat final prend environ trois mois. Ensuite, la guérison interne est terminée, l’enflure disparaît. La graisse retirée peut être préparée et réutilisée à d’autres fins, par exemple pour une augmentation mammaire.
Après le traitement
Le jour suivant l’intervention, vous pouvez prendre une douche, les sites d’incision sont fraîchement recollés et le corset est mis en place. En général, il est porté 24 heures sur 24 pendant deux semaines (sauf pour se laver, bien sûr), puis soit pendant la journée, soit pendant la nuit, pendant quatre semaines supplémentaires. Les vêtements doivent être confortables et ne pas comprimer. Les crèmes ne servent à rien. Les activités quotidiennes telles que s’habiller, se déshabiller, manger, boire, se laver, marcher, voire se promener, sont immédiatement et entièrement possibles.
Une pause sportive est nécessaire pendant quatre semaines pour les zones traitées et une semaine pour le reste du corps non traité. Les médicaments sont rarement nécessaires : un antibiotique et peu d’antalgiques : les douleurs sont légères et ne durent que quelques jours.
Les massages / drainage lymphatique perturbent la guérison, car la guérison nécessite du repos ! Les cicatrices restantes sont minimes : elles se composent des sites d’incision des canules.
Risques/Complications
En chirurgie, il n’y a pas de risque zéro !!! Avec des chirurgiens expérimentés et compétents, il est faible. Le risque d’infection est théorique. Les asymétries, irrégularités, creux et excès de graisse résiduels sont possibles mais rares. S’ils surviennent, nous corrigeons bien entendu cette situation.
Quand faut-il déconseiller l’intervention ?
Un surpoids important avec un IMC (indice de masse corporelle) >30 n’est pas une indication de liposuccion. Pourquoi ? Parce qu’il y a trop de tissu adipeux partout, c’est-à-dire que le problème est généralisé et non localisé. La liposuccion n’aide pas, la réduction de poids est nécessaire. Il existe différentes méthodes pour perdre du poids. Nous pouvons vous conseiller sur la méthode qui vous convient le mieux.
Si une infection cutanée est présente à l’endroit à traiter, elle doit d’abord être traitée. Si l’excès de graisse est très important, un excédent de peau résulte après l’aspiration. Dans ce cas, une correction primaire ou supplémentaire doit être envisagée. Une abdominoplastie ou une plastie des cuisses peuvent alors être judicieuses.
Selon les résultats, des combinaisons sont également judicieuses : liposuccion et abdominoplastie, liposuccion et augmentation mammaire, liposuccion et plastie des cuisses. Les interventions mammaires après liposuccion à cet endroit, par exemple dans le cadre d’une réduction mammaire ou d’un lifting mammaire, n’ont aucun sens. L’intervention est alors différente.
Quels autres traitements existent ?
La cryolipolyse : elle ne fonctionne généralement pas. Pourquoi ? Parce que les cellules adipeuses détruites par le froid ne peuvent pas être évacuées, car le système lymphatique, qui doit s’en charger, est dépassé.
La lipolyse par injection : elle ne fonctionne que pour de très petites zones, elle n’est pas adaptée aux grandes surfaces.
Coûts/Prix/Remboursement par l’assurance maladie
En règle générale, les frais sont à la charge du patient. L’assurance ne prend pas en charge de type d’intervention chirurgicale
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